jeudi 23 décembre 2010

Conte du temps des Fêtes: la Chasse-galerie

Le temps des Fêtes est un moment pour se rassembler et partager des moments en famille, avec la famille proche, mais aussi éloignée. Ces rassemblements donnaient lieu à des séances de « racontage » [du verbe raconter] de contes et légendes. Le conte est une tradition bien ancrée au Québec et il est maintenant re-popularisé par des jeunes tels que Fred Pellerin



La chasse-galerie
Voyons ici un conte typique du temps des Fêtes, celui de la chasse-galerie. Pour résumer l’histoire, il faut savoir que la chasse-galerie est une sorte de canot volant qui permettait à ses occupants de se rendre à l'endroit de leur choix en survolant tous les obstacles possibles.

L’histoire rapporte qu’il y a très longtemps, de jeunes bûcherons avaient l'habitude de s'engager sur des chantiers loin de chez eux, dans le Nord du Québec. À la veille de Noël, coincés dans les chantiers, ils étaient très tristes et s’ennuyaient de leur famille et de leur femme. Ils rêvaient tous de retourner dans leur foyer. Alors le diable leur proposa un pacte : les ramener chez eux à la condition qu’ils ne profèrent aucun juron [mauvais mots] et qu’ils reviennent avant le lever du soleil, sinon ils risquaient de perdre leur âme! Ils décidèrent de respecter ces conditions et s’envolèrent alors dans la " chasse-galerie ", le traîneau volant du diable les conduisant vers la messe de minuit dans leurs villages natals.

Pour voir le conte (produit par Office national du Film)

Lire ici le conte complet :
(Vous trouverez différentes versions du conte, dont la plus populaire est celle d’Honoré Beaugrand).

Voir une chanson de Claude Dubois, sur la Chasse-galerie :

… et une de Michel Rivard : http://www.youtube.com/watch?v=GrPj4fir69M

jeudi 16 décembre 2010

Les traditions des Fêtes au Québec (Partie 1)

Depuis que je vis et que je célèbre le temps des Fêtes à l’extérieur du Québec, on me demande souvent de parler des traditions bien de chez moi.

Dans ma famille, et dans plusieurs autres familles québécoises, le 24 décembre au soir est le moment du réveillon (repas spécial que l'on fait au milieu de la nuit à l'occasion d'une fête). La maison familiale ou celle d’un proche parent se transforme en lieu accueillant et chaleureux.

Je me rappelle que nous allions à la messe de huit heures, puis au retour à la maison, nous devions aller dormir quelques heures pour être en forme pour le réveillon. Vers 23 h, mes parents nous réveillaient. Puis, nous devions nous « emmitoufler » (nous couvrir chaudement) pour aller chez ma grand-mère, où se rassemblaient mes oncles, tantes et cousins. C’était un joli et chaleureux chaos ! Un peu avant minuit, nous commencions à manger, puis, à minuit, c’était le rituel de la remise des cadeaux et du déballage.

Voici quelques-unes de nos traditions culinaires pour cette occasion :

Le menu des Fêtes
Le ragoût
La cuisine occupe toujours un endroit central dans nos rencontres et fêtes. C’est souvent là que la fête commence … et qu’elle finit.

La dinde rôti
La tourtière
Le pâté au poulet
Des patates pilées / Purée de patates
(pour les très traditionnels, le populaire « Ragoût de pattes de cochon » et le ragoût de boulettes).
Les marinades (betteraves, ketchup-maison)
Les marinades (ici, du ketchup aux fruits)

La tourtière










Et pour se sucrer le bec  …

Le gâteau aux fruits confits
La bûche de Noël
La tarte au sucre
Le sucre à la crème
Les beignets de Noël (et les « grands-pères dans le sirop »)
Gâteau aux fruits confits
Le sucre à la crème

Et le fameux petit verre de caribou, pour nous réchauffer !

Le caribou ?
Le caribou est une boisson traditionnelle du Québec. Il s’agit d’un mélange habituellement fait maison (même si on trouve maintenant des bouteilles à la Société des alcools du Québec) fabriqué à base de vin rouge, type porto, d’alcool fort (gin, whisky ou rhum) et d’épices, comme du clou de girofle, de la cannelle et/ou de la muscade. Les proportions sont habituellement 75 % de vin pour 25 % d'alcool. Il est de coutume d’offrir un « p’tit verre de caribou » pour se réchauffer en hiver.

Des grands-pères dans le sirop d'érable


Prochaine capsule :les contes du temps des Fêtes.

vendredi 10 décembre 2010

Joyeuses Fêtes en français

Ça revient chaque année en décembre et on ne peut passer à côté. Ça vous dit quelque chose? Oui, nous parlons bien de Noël. L'Office québécois de la langue française (OQLF) a pensé illuminer le vôtre de quelques notions qui vous plongeront dans les traditions culinaires, ornementales, religieuses... et même commerciales. Eh oui, on n’y échappe pas!

Du lait de poule
Voici donc un extrait du lexique proposé par l’OQLF :

Lait de poule
Boisson composée de lait fouetté et d'œufs battus, aromatisée selon le goût (de vanille, de muscade, de zeste d'orange, de miel, etc.), et à laquelle on ajoute généralement un alcool.

Une guirlande
Guirlande
Ruban ou cordon décoratif, pouvant être agrémenté d'ornements, que l'on suspend en feston.

 Soldes de l'Après-Noël [aussi connu sous le nom de « Boxing Day »]
Soldes avantageux et attirants offerts par les magasins le lendemain de Noël, qui est un jour férié.

Dépouillement d'arbre de Noël
Événement ayant lieu peu de temps avant Noël, au cours duquel une personne déguisée en père Noël distribue des cadeaux aux enfants réunis pour l'occasion.

Bûche de Noël
Une bûche de Noël
Gâteau en forme de bûche, fait d'une génoise fourrée de crème au beurre, servi durant la période de Noël.

Crèche de Noël
Représentation symbolique de la nativité de Jésus composée d'une étable, d'un Jésus nouveau-né dans une mangeoire et de différents personnages.

Chèque-cadeau [ou bon cadeau]
Bon d'échange d'une certaine valeur offert en cadeau pour l'achat d'un bien ou d'un service dans le magasin ou l'entreprise désignée.

Une tourtière
Tourtière [ou pâté à la viande]
Tourte dont les abaisses renferment de la viande de porc hachée, agrémentée d'épices et parfois d'un liant.





mercredi 8 décembre 2010

Le temps de l'Avent

SAviez-vous que nous sommes entrés dans la période de l’avent depuis le 1er décembre?

Qu’est-ce que l’avent?  
[anglais : Advent / espagnol : advierto / portugais : advento]
L'avent (du latin adventus : venue, arrivée du Messie) est la période qui couvre les  quatre semaines précédant Noël. C’est une ancienne tradition qui permet aux enfants d'attendre le grand jour de Noël.

L’origine
D’origine germanique, le calendrier de l’avent visait à faire patienter les enfants en attendant la fête de Noël. Les parents leur offraient une image pieuse (une icône religieuse) chaque matin, comportant une phrase de l'Évangile ou encore une incitation à faire une bonne action.

Une tradition
Au Québec, de confession catholique, il existe une tradition qui est celle du calendrier de l’avent. Quand j’étais petite, ma mère achetait un calendrier spécial de l’avent où chaque jour était représenté par une case ou une fenêtre. Chaque jour, mes sœurs et moi, nous ouvrions la petite fenêtre et nous y découvrions une petite surprise, comme un chocolat. Chez certaines familles, la friandise était accompagnée d’une petite leçon ou histoire tirée de la Bible.

Plus d’information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Avent

vendredi 3 décembre 2010

Expressions idiomatiques reliées au monde du hockey



Vous aurez remarqué qu’au Québec, le hockey a une place privilégiée. On en parle avec passion. On soutient notre équipe. On joue au hockey dès notre très jeune âge. Bref, le hockey est bien ancré dans l’imaginaire populaire des Québécois et Québécoises. On pourrait même dire que le hockey est au Québec ce que le soccer est à l’Amérique latine.

Plusieurs expressions idiomatiques liées au hockey sont aussi présentes dans notre langage quotidien :

Ne pas avoir peur d’aller dans les coins 
Être capable de travailler fort, de donner ce qu’on attend de soi, être proactif, déterminé,  combatif.

Travailler fort dans les coins
Être déterminé, minutieux.

Mettre quelque chose sur la palette
Exemple : Tu m’as mis le sujet sur la palette.
Quand une personne nous amène sur le sujet qu’on voulait traiter.

Être vite sur ses patins 
Être vif d’esprit, débrouillard, allumé.

Ne pas niaiser avec la puck 
[Puck = rondelle de hockey, disque de caoutchouc dur que les hockeyeurs poussent à l'aide d'un bâton de hockey.]
Savoir ce qu’on veut, savoir prendre des décisions rapidement

Être un bon prospect
Être un bon candidat, être la personne adéquate pour une situation donnée.

Donner son 110 %
Donner tout ce qu’on a, se donner au maximum, travailler très fort.

mardi 23 novembre 2010

Le salon du livre de Montréal

Avez-vous déjà entendu parler du Salon du livre de Montréal?

Le Salon du livre est un événement culturel qui a plus de 32 ans d’histoire. Il se déroule chaque année dans le Hall d’exposition de la place Bonaventure. C’est une manifestation publique ayant comme principal objectif de promouvoir la lecture en favorisant le contact de la population avec l’univers des livres et des auteurs; des auteurs d’ici et d’ailleurs. Les visiteurs sont invités à défiler entre les 950 stands et de participer aux diverses activités culturelles au programme.

 

Cette année, le Salon du livre a eu lieu du 17 au 22 novembre 2010 et a attiré 124 500 visiteurs. Il a rassemblé une centaine d’écrivains, donc des auteurs clés du paysage québécois tels que les Michel Tremblay, Dany Laferrière, Marie-Claire Blais et Marie Laberge.

 

Le thème de cette année était « Livre ouvert sur le XXI siècle : les enjeux de notre société » et signifie que dans cette ère où les technologies sont omniprésentes, le livre est toujours aussi vivant et nécessaire.

Pour en savoir plus : http://www.salondulivredemontreal.com/index.asp

vendredi 19 novembre 2010

Connaissez-vous Louis Riel ?

Il y a 125 ans, le 16 novembre 1885, le gouvernement canadien faisait pendre Louis Riel. Aujourd'hui, pourtant, sa statue se trouve sur la colline du Parlement à Ottawa.

Louis, avant Louis Riel
Louis Riel est né en 1844 dans la colonie de la rivière Rouge, connue aujourd’hui comme la province du Manitoba. Son père était un chef métis* et sa mère, une Canadienne française. Il a fait ses études à Montréal pour devenir prêtre, mais les abandonne.

La Rébellion menée par Louis Riel en 1869 est la première crise d'importance que dut affronter le nouveau gouvernement canadien après la création de la Confédération canadienne en 1867.

La rébellion
Quand le Canada décide d’acheter le territoire appelé La Terre de Rupert, la colonie de la rivière Rouge, dont les terres s’y trouvent, a peur pour sa gestion. Le gouvernement canadien avait décidé d’utiliser ces terres sans consulter la population, sans considérer l’organisation des terres des Métis (principalement francophones) et en enlevant les terres des Métis.

Riel, à la tête des Métis, met sur pied un petit gouvernement pour négocier. Les actions de ce groupe, aussi appelé La rébellion de la rivière Rouge, aboutirent à la constitution de la province du Manitoba en 1870. Deux mouvements de résistante s’organisent dans le but de protéger les droits et la culture des Métis, un entre 1869 et 1870 et le deuxième, en 1884. En raison de la mort d’un des représentants du Canada anglais, Thomas Scott, Louis Riel est forcé de partir en exil au Québec, puis aux États-Unis.
Pendant l’exil
Parce qu’il n’y a pas d’amnistie et parce que ses partisans sont agressés par le gouvernement, Louis Riel décide de s’exiler volontairement. Il commence son entrée dans la vie politique, malgré le mandat d’arrêt lancé contre lui. Pendant ces années, il sera tout de même élu député à Ottawa à plus d’une reprise (comme candidat indépendant), mais n’occupera jamais son siège, car sa demande d’amnistie n’aboutit pas. Pendant tout son exil, les Québécois sont favorables à Riel.

C’est en exil que son état mental se détériore. Il vit entre Québec, l’État de New York, puis s’installe pendant un moment dans le Montana, aux États-Unis.

La deuxième rébellion
En 1884, Riel se trouve en Saskatchewan. C’est le début de la deuxième révolte, nommée La rébellion du Nord-Ouest. Riel représente les Métis de là-bas auprès du gouvernement canadien, pour les aider à protéger leurs terres. La situation dégénère en une confrontation armée qui sera connue comme la Rébellion du Nord-Ouest.

Le 9 mai 1885, à Batoche, près de 300 Métis menés par Louis Riel et par Gabriel Dumont affrontent 8000 hommes envoyés par le gouvernement du Canada. Le 12 mai, tout est fini. Riel est arrêté. Il aura un procès qui durera cinq jours. Après 30 minutes de délibérations, le jury le déclare coupable, mais demande la clémence de la Cour. Le juge condamne Riel à mort. Des milliers de lettres de Canadiens français sont envoyés au gouvernement canadien pour demander que sa peine soit modifiée. Le premier ministre canadien conservateur John A. Macdonald refuse, et Riel est pendu le 16 novembre 1885.

L’après Riel
Par la suite, le gouvernement canadien répondra aux demandes des Métis de la Saskatchewan, qui deviendra une province canadienne en 1905. Après la mort de Riel, les Québécois décideront de ne plus élire le parti conservateur pendant un long moment.
Depuis peu, la mémoire de Riel est réhabilitée. Il est aujourd’hui considéré comme le père du Manitoba. Dans cette province, le 18 février est la journée Louis-Riel.


* Au Canada, le terme Métis désigne les personnes descendant à la fois des Européens et des Amérindiens. Le peuple métis est un des trois peuples autochtones du Canada (avec les Amérindiens et les Inuits). Les Métis ont un gouvernement et ont des droits particuliers.

Pour plus d’info :


jeudi 11 novembre 2010

Le jour du Souvenir au Canada

Le coquelicot rouge, le symbole du jour du Souvenir
Le 11 novembre est une fête civique au Canada : c’est le jour du Souvenir en Europe et dans tous les pays du Commonwealth.

Cette journée est un moment pour se rappeler les sacrifices de la Première Guerre mondiale ainsi que d'autres guerres. Il commémore la signature de l'armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale, le 11 novembre 1918, à 11 h.

Cette journée-là, on porte un coquelicot à la boutonnière. Dans les pays du Commonwealth, le coquelicot est un symbole associé à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre.

Au Canada et dans d’autres pays, ce jour donne lieu à des cérémonies patriotiques et commémoratives près de monuments aux morts.



Un site avec les monuments commémoratifs en l’honneur aux anciens combattants: http://www.vac-acc.gc.ca/souvenir/sub.cfm?source=memoriaux

Plus d’info sur le coquelicot : http://legion.ca/Poppy/mandate_f.cfm

Le Canada et la Deuxième guerre mondiale : http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Militaris/f_index.html

samedi 6 novembre 2010

On change d’heure !

N’oubliez pas qu’en fin de semaine, nous changeons l’heure du Québec. On recule nos montres d’une heure (- 1 : 00) dans la nuit du samedi 6 novembre au dimanche 7 novembre, à 2 h du matin. À 2 h, il sera donc 1 h. Nous serons alors de retour à l’heure dite normale (avant, nous étions en « heure avancée ou “heure d’été”).

Heure d’hiver / heure normal : UTC - 4 h (par rapport à l’heure de Greenwich)
Heure d’été / heure avancée : UTC - 5 h (par rapport à l’heure de Greenwich)

L’origine du changement d’heure
La première personne qui aurait pensé à cette pratique serait Benjamin Franklin, dans un de ses essais en 1784. En 1907, un constructeur britannique du nom de William Willet aurait repris l’idée et aurait défendu cette proposition.

Au Canada
Le changement d’heure est pratiqué dans plusieurs pays. Au Canada, cette pratique est liée aux guerres mondiales. En 1918, les pays en guerre décident d’adopter l’avancement de l’heure. En avançant l'heure, on profitait plus de l'éclairage naturel du soleil et on pouvait économiser sur l'électricité pour alors bénéficier d'un surplus d'énergie pour fabriquer les munitions ou autres fournitures militaires.

Le Parlement du Canada a donc adopté la Loi concernant l'utilisation de la lumière du jour. Cette loi accordait le pouvoir de rendre obligatoire l'avance de l'heure durant une période prescrite chaque année. On l'appliqua dès 1918.

En 1920, l’Assemblée législative de Québec (l’appellation « Assemblée nationale » date de 1968) adopta la Loi concernant l’heure. C'est en 1924 que fut appliquée une loi québécoise concernant l'avance de l'heure.

Ça ne fait pas plaisir à tout le monde. Plusieurs débats ont lieu avec l'application de cette loi. Pour calmer les disputes, le gouvernement ne l'appliqua pas en 1919 et durant les années de paix qui suivirent. Au Québec, la période d’application du changement d’heure fait l’objet de plusieurs référendums auprès des municipalités.

Bref … ça donne quoi?
Plusieurs études ont été faites sur le sujet. L'étude avancée par le Département des Transports des États-Unis conclut que le passage à l'heure avancée :
  • économise l'énergie;
  • sauve des vies et prévient les accidents de la route (car les gens reviennent du bureau ou de l'école à la clarté du jour, ce qui est plus sécuritaire qu'à la noirceur);
  • prévient les crimes (car ceux-ci sont plus probables dans l'obscurité qu'à la lumière).

Pour nos classes virtuelles
N’oubliez pas que cela peut changer la donne pour nos rencontres virtuelles. Consultez au besoin ce site : http://horlogeparlante.com/



Plus d’info :

lundi 1 novembre 2010

La Toussaint


Aujourd’hui, 1er novembre, c’est la Toussaint. Dans plusieurs pays, il s’agit d’une journée fériée, mais au Canada, cette journée n’est pas fériée.

Selon le calendrier officiel catholique, cette journée est le moment d’honorer tous les saints de l’Église. Il ne faut cependant pas confondre le 1er novembre avec la célébration des fidèles défunts, célébrée le lendemain de la Toussaint, soit le 2 novembre.  Le 2 novembre est l’occasion de commémorer les défunts (morts).

Ces deux jours sont liés à la tradition catholique, même si leur origine remonte à une pratique des Celtes. Ceux-ci célébraient Samain, le Nouvel An celtique, le début de toutes choses, la communication entre les vivants et les morts. Cette conception s’est perpétuée, dans les pays anglo-saxons où la Toussaint est accompagnée de la fête folklorique de l’Halloween (All Hallow Even, qui signifie « veille de la Toussaint », a donné Halloween)

En Amérique latine, ces jours coïncident avec la célébration d’origine autochtone « Jour des Morts ». Ces célébrations sont particulières : elles sont festives, colorées et originales. La coutume est de se rendre au cimetière pour passer du temps avec les défunts, en leur apportant ce qu’ils préféraient de leur vivant : nourriture, tabac, musique, fleurs, etc.
La Criée des Âmes au Québec
Au Québec (de confession catholique), on célèbre ce jour de manière beaucoup plus sobrement. On accorde beaucoup d’importance à assister à la messe. Dans certaines paroisses, on procédait autrefois à la criée des âmes (ou Vente des Âmes). C’est une pratique traditionnelle qui a lieu sur le perron de l’église. Les paroissiens apportent des articles à mettre aux enchères. Le montant de l’encan va à l’église pour les services religieux pour les âmes des fidèles défunts. Aujourd’hui, la collecte des fonds sert à maintenir l’église, mais elle n’est pas pratiquée partout au Québec.




Pour en savoir plus sur le jour des Morts en Amérique latine : http://www.viajeros.com/articulos/dia-de-los-muertos-como-se-celebra-en-america-latina [en espagnol]



lundi 25 octobre 2010

Les dictons et proverbes

On entendait souvent nos parents nous les répéter lorsqu’on était jeune, afin de nous inculquer de bonnes valeurs. Ils semblaient en avoir un pour chaque occasion. Malgré tout, ces formules nous auront laissé quelques brides de sagesse.

Le dicton est une expression proverbiale, une formule métaphorique ou figurée qui exprime une vérité d'expérience ou un conseil de sagesse pratique et populaire. Le dicton comporte généralement une note humoristique et est souvent régional. Quant au proverbe, il a une définition semblable. Il s’agit d’une formule langagière de portée générale contenant une morale ou une vérité d’expérience que l’on juge utile de rappeler et qui a souvent une origine lointaine.

Les dictons peuvent varier d’une langue à l’autre, d’une culture à l’autre. Voici donc une courte liste de quelques dictons classiques au Québec. Il serait intéressant que vous compariez ces dictons à ceux de votre pays, pour voir les différences. J’attends donc vos dictons !

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
L'amour est aveugle
Qui vole un œuf vole un bœuf
Qui sème le vent récolte la tempête.
Après la pluie le beau temps.
En avril, ne te découvre pas d’un fil. En mai, fais ce qu’il te plaît.
À cheval donné, on ne regarde pas la bride.
Aux grands maux, les grands remèdes.
Le cordonnier est le plus mal chaussé.
Faute avouée est à moitié pardonnée.
Il n’y a pas de fumée sans feu.
Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
L’enfer est pavé de bonnes intentions.
L’habit ne fait pas le moine.
Les bons comptes font les bons amis.
Loin des yeux, loin du cœur.
On ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs.
Qui va à la chasse perd sa place.
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

Etc.

Liens : http://www.horaz.com/03_Citations/THEMES/proverbesFRA.htm

lundi 18 octobre 2010

Les mots justes

Trouver les bons mots pour dire quelque chose n’est pas toujours facile, surtout s’il s’agit de termes plus spécifiques, liés à un domaine particulier. Pour vous aider, je vous ai préparé un petit répertoire de lexiques, de glossaires et de dictionnaires qu’on peut retrouver sur le web. Bien sûr, ce n’est qu’un petit aperçu de ce qu’on peut retrouver sur la toile.



Communication et médias

Gastronomie et cuisine

Sciences

Sciences naturelles

Mode

Ingénierie / Génie

Économie et finances

Santé et médecine

Arts et littérature
Musique

Sciences humaines
http://1ber.free.fr/Ensgmnt/FichMeth/Lexique.htm (histoire)

Liste de dictionnaires divers :
http://planete.qc.ca/linguistiques/index.html (plusieurs liens de ce site ne sont plus actifs)