jeudi 24 février 2011

La Bolduc, bien vivante 70 ans après sa mort

Le 20 février 1941, La Bolduc, née Mary Travers, disparaissait. À l'occasion du 70e anniversaire de son décès, les deux chaînes radio de Radio-Canada soulignaient la vie et l’œuvre de la première chansonnière du Québec.

Mary Travers, dite « La Bolduc » est une auteure-compositrice-interprète québécoise née en 1894. C’est une personne qui a énormément influencé la musique québécoise durant les années 1920-1930. Elle a su trouver les mots justes et l’humour nécessaire en plein cœur de la crise économique des années 1930. Dans ses chansons, elle racontait le quotidien des gens normaux, de la ville et des campagnes.

Écoutez le documentaire sur La Bolduc diffusé sur la chaîne de Radio-Canada le 20 février dernier : http://www.radio-canada.ca/emissions/la_bastringue_sur_le_bout_de_la_langue/2011/speciale.asp

Turtuler, une autre façon de chanter
Ce qui distinguait La Bolduc des autres chanteurs, c’était le fait que la plupart de ses chansons étaient turlutées. La turlute est un jeu de langue qui ponctue les mélodies et leur donne un rythme particulier. On retrouve ce style dans plusieurs folklores de pays comme l’Irlande et l’Écosse.

Pour savoir comment sonne la turlute de La Bolduc : http://www.youtube.com/watch?v=ASW3Cejl5oc&feature=related

Un hommage
Pour commémorer son année de naissance, un groupe d’artistes québécois ont décidé de se rassembler et de créer le spectacle Au tour de la Bolduc.

Daniel Boucher, Martin Léon, Damien Robitaille, Élage Diouf, Mara Tremblay, Catherine Major, Betty Bonifassi, Guillaume Arsenault et Kathleen Fortin ont rendu hommage à l'oeuvre intemporelle de La Bolduc et en proposaient une interprétation aux accents pop, hip-hop, folk et rock.


 
Plus d’info : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bolduc

samedi 19 février 2011

Né un 19 février …


Si vous passez par le centre-ville de Montréal, au coin des rues Ste-Catherine et Berry (le square Berry), vous y trouverez un parc qui s’appelle Parc Émilie-Gamelin. À la sortie de la station de métro Berry-UQAM, vous rencontrez aussi une statue de la dame en question.

Qui était Émilie Gamelin?
Née un 19 février 1800, à Montréal, Émile Gamelin (née Émilie Tavernier) est une religieuse catholique canadienne. Elle œuvra au service des enfants, des prisonniers, des malades et des femmes. En 1830, elle ouvre un premier refuge pour femmes seules. En 1844, elle fonde un nouvel ordre religieux, les Soeurs de la Providence. À l’endroit où se trouve actuellement le parc Émilie Gamelin, la religieuse avait fondé un hospice en 1843. Finalement, elle meurt en 1851 du choléra, suite à une épidémie qui frappait alors Montréal. En 2001, elle est proclamée bienheureuse par Jean-Paul II.

jeudi 10 février 2011

Un 10 février …

Saviez-vous qu’un 10 février, il y a déjà 248 ans, la France cédait le Canada aux Anglais ?

En 1763, la France signe le Traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans (1756-1763) avec l'Angleterre et la Prusse. Ses alliés étaient alors la Russie et la Prusse. Cette guerre est comparée à la Première Guerre mondiale, parce qu’elle a impliqué plusieurs pays européens (et leurs colonies) pendant une longue période de temps. C’est une guerre qui a fait environ 990 000 à 1 300 000 morts au total.

De l’autre côté de l’océan
C’est durant les années 1754-1755 que le conflit commence en Amérique. Les Français et les Anglais s’allient avec différents groupes autochtones. Plusieurs batailles de déroulent entre le général français Louis-Joseph Montcalm et le général anglais James Wolf. La bataille la plus connue est sans doute celle des Plaines d’Abraham, à Québec, le 13 septembre 1759, où les Anglais gagnent la guerre. Après la capitulation et plus tard avec la signature du Traité de Paris, c’est la fin de la Nouvelle-France.

Conséquences
Ce traité a mené à la réorganisation des forces en Europe et a donné lieu au puissant Empire britannique sur lequel le soleil ne se couche jamais. La Grande-Bretagne fut la grande victorieuse, car elle gagna des territoires au Canada, aux États-Unis et aux Indes. La France conservera tout de même un tout petit archipel dans l’Atlantique, au large de Terre-Neuve. Cette île s’appelle Saint-Pierre-et-Miquelon.

Fin de la révolution américaine
Le Traité de Paris de 1783 met aussi fin à la Guerre d’indépendance américaine. Le 20 septembre 1783, la Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance américaine et trace une frontière entre les deux pays.


Pour plus d’information :

mardi 1 février 2011

L'homme qui plantait des arbres

Je suis retombée aujourd’hui sur la magnifique histoire de l’écrivain français Jean Giono, adaptée en court-métrage d’animation avec les images du Québécois Frédérick Back. Je vous suggère de voir cette vidéo qui nous offre un beau message d’humilité face à la nature (voir plus bas).

Pour connaître un peu plus Frédérick Back
Frédérick Back est un illustrateur, muraliste et réalisateur de films d’animation québécois, né en Allemagne en 1924. Il s’établit à Montréal en 1948 après avoir étudié les beaux-arts en France. Il commence sa carrière à Montréal en enseignant à l’École des beaux-arts de Montréal.

Dans les années 1960, il réalise plusieurs verrières (vitraux) d’églises et de lieux publics. C’est lui qui a réalisé le vitrail qu’on peut voir à la station de métro Place-des-Arts.

À la fin des années 60, il entre à Radio-Canada et commence à réaliser plusieurs courts-métrages. Les films de Frédéric sont acclamés sur tous les continents et reçoivent plusieurs prix et reconnaissances. Frédéric Back sera nommé quatre fois aux Oscars et remportera deux fois l’Oscar du meilleur film d'animation : le premier pour Crac! (1982) et le second pour L'Homme qui plantait des arbres (1987). À lui seul, le film L'Homme qui plantait des arbres a gagné plus de 40 prix dans des festivals de films un peu partout dans le monde.

Aujourd’hui, Frédéric Back continue à dessiner et s’implique toujours dans des projets reflétant les valeurs auxquelles il a toujours adhéré : la défense des animaux et de la nature.

Voir la vidéo, avec sous-titres dans plusieurs langues

Voici le texte de l’oeuvre de Jean Giono, écrite en 1953.

Pour plus d’informations :  
http://www.fredericback.com/ateliers/index3.fr.shtml (le parcours de Frédérick Back, avec audio)
http://www.fredericback.com/musee_recherche/index.fr.aspx (Musée virtuel des œuvres de F. Back).