jeudi 1 novembre 2012

Les "kiss" de l'Halloween




Octobre, mois représentatif de l’automne. C’est la période où les feuilles changent de couleur et l’appréhension de l’hiver. C’est aussi la saison des préparatifs en vue de l’Halloween. Qui dit Halloween, dit tire Sainte-Catherine (aussi appelée « kiss », papillote ou klondike) Qu’est-ce que c’est la tire Sainte-Catherine? Bonne question !

Voilà donc pour vous une petite capsule concernant la fameuse tire, un type de sucrerie que les enfants reçoivent abondamment lors de leur cueillette de bonbons à l’Halloween. On peut dire que cette sucrerie fait partie des traditions du Québec.

De la tire, c’est quoi?
Le mot tire est un mot québécois qui fait référence à une friandise (bonbon) à base de sucre (mélasse, cassonade, sirop de maïs, sucre blanc, etc.) qui ressemble au caramel, mais qui n’a pas le même goût. On le prépare traditionnellement en étirant la préparation refroidie pour ensuite la couper en bouchées que l'on enveloppe dans des papillotes. De nos jours, cette friandise est consommée aussi, et le plus souvent, à l’Halloween (le 31 octobre).

La petite histoire autour de la « papillote » à la mélasse
On raconte que Marguerite Bourgeoys, un personnage important dans l’histoire du Québec (ce fut la première institutrice nationale et une des fondatrices de Montréal) aurait créé cette friandise pour attirer les jeunes Amérindiens à l’école... peut-être un 25 novembre, jour de la fête de sainte Catherine. À part de manger de la tire, on profitait également de l’occasion pour en confectionner à la maison.

Des bonbons pour trouver un mari
La préparation de cette friandise et, surtout, la fameuse étape d’étirement étaient une excuse pour la préparation d’une fête qui permettait les rapprochements entre personnes célibataires. Par exemple, les catherinettes étaient un groupe de fille, un genre de confrérie du début du siècle. Elles participaient en autre à la préparation de la tire. C'était de jeunes filles de 25 ans et plus qui n’avaient toujours pas trouvé mari. On les reconnaissait par leur chapeau originaux qu'elles confectionnaient elles-mêmes et qui était de couleur jaune et vert. Elles devaient le porter le jour du 25 novembre.




Source :http://www.olf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/tire_kiss_papillotes_20091022.html