vendredi 23 décembre 2011

Finalement, un Noël blanc...


Quoi de plus féérique qu'un tapis blanc dehors le matin du 25 décembre? Pour plusieurs, Noël n'est pas Noël sans neige! Mais saviez-vous que l'expression « Noël blanc » repose sur un critère précis? Et oui, on ne peut pas dire « Noël blanc » s'il n'y a pas une accumulation d'au moins 2 cm de neige au sol.
Nous aurons donc un beau Noël blanc :)

Joyeux Noël!

Votre tutrice,
Maryse


mercredi 14 décembre 2011

Sapinite aiguë !


Qui dit « début décembre » dit « décorations de Noël ». On n'a qu'à marcher dans les rues pour prendre connaissance de la tradition : les gens décorent leur maison, à l'intérieur comme à l'extérieur. Et la pièce de résistance : l'arbre de Noël.

Qu'on soit de confession catholique ou non, la fête de Noël est importante dans la culture québécoise. Avec le temps, on peut dire que la fête prend un sens de moins en moins religieux, et plus commercial, mais ça n'enlève pas le fait que cette période de l'année est un moment privilégié pour se retrouver en famille et passer de bons moments.

Or, la ministre fédérale responsable de Service Canada a tout de même décidé d'interdire les décorations de Noël dans tous ses bureaux du Québec. Selon son message, il était interdit d'accrocher des décorations dans les espaces accessibles au public qui va chercher un passeport ou faire une demande d'assurance-emploi. Heureusement, grâce à la pression populaire, cette annulation a été levée le lendemain (3 décembre) par le gouvernement fédéral.

Un vieux débat
Voilà là un débat qui anime la société québécoise depuis quelques années déjà. Doit-on évacuer les aspects traditionnels (dont ceux reliés à la fête de Noël) de la culture québécoise afin d'éviter des plaintes reliées aux croyances religieuses ? (Y-a-t'il vraiment des plaintes? Sont-elles nombreuses?)
- - ˃  Qu'en pensez-vous ?

Dans la rue
Après cette décision, plusieurs médias sont allés rencontrer les gens dans la rue, surtout des personnes immigrantes, pour les interroger sur cette décision. Résultat : plusieurs ne voient pas les signes de Noël comme des menaces à leur religion. Voici quelques témoignages recueillis par La Presse :

« Bien sûr, Noël est une fête chrétienne, mais ces décorations, ça n'a rien d'hostile envers les autres religions », a dit Stéphanie Kova. « Je ne suis pas croyant, mais cette directive m'apparaît ridicule », a dit son voisin, qui a demandé de taire son nom.

Sherin Salem, jeune professionnelle portant le foulard : « Pourquoi cette interdiction? a-t-elle demandé. Je suis musulmane et la fête de Noël est une fête chrétienne, mais ça ne me choque pas du tout qu'elle soit fêtée, au contraire! Il faut fêter! »

Écouter cette capsule de Radio-Canada :
http://www.radio-canada.ca/emissions/cest_bien_meilleur_le_matin/2011-2012/chronique.asp?idChronique=188989

Des articles à ce sujet :






mardi 6 décembre 2011

Une belle spatule


Mon monde a complètement changé cet après-midi... quand j'ai appris que mon prénom, Maryse, était en fait le nom d'un vulgaire ustensile de cuisine!!!

J'ai été soulagé de constater que le nom n'était toutefois pas présent dans mon bon vieux dictionnaire Le Petit Robert, mais quand même... après quelques recherches, je me retrouve sur des pages Web de cuisine... pour ensuite me trouver face à face avec mon double culinaire : une belle spatule Maryse. Quelle honte!

D'abord connue comme une marque déposée, la spatule souple à embout en caoutchouc et avec habituellement un manche plat en bois est vite devenue un nom commun pour désigner toutes les spatules souples, des « maryses ». Elle est parfois appelée spatule souple, ramasse-pâte, lèche-tout, langue de chat, ou bien encore lécheuse en Suisse.

Vous pourrez désormais racler vos plats en pensant à moi!

maryse ;)

mercredi 30 novembre 2011

Et maintenant, un peu de folklore local inspiré du monde animal ...



Un ours mal léché
- -˃ Une personne fruste, grossière, mal élevée.

Lécher (verbe)= Passer la langue sur, nettoyer avec sa langue.

C’est à partir du XVIIe siècle que les attitudes de l’ours sont rapprochées du comportement de l’homme. On disait que l'homme qui n'aime pas être en société, que c'était un ours (comme un ours solidaire). Mais en quoi les termes “mal léché” sont-ils synonymes de grossier, fruste, ou mal élevé?

Pour comprendre cela, il faut comprendre qu'avant, il existait une vieille superstition qui disait que les oursons (les bébés ours) n’étaient pas complètement éduqués tant que leur mère ne les avait pas léchés abondamment, pour les nettoyer, mais surtout les modeler!

Au XVIIe siècle l’expression désignait un homme ou un enfant mal formé physiquement puis, l’interprétation des mots aidant, la locution “un ours mal léché” a désigné non plus une malformation physique, mais la grossièreté, la mauvaise éducation … une malformation éducative ou sociale en quelque sorte.


Faire le pied de grue
- -˃ Être debout et attendre longuement quelqu’un.

Une grue = un oiseau avec de longues pattes et qui a la particularité de se reposer sur une seule patte.

En référence à cette attitude, pour le moins étrange et incommode, l’expression ” faire de la grue” (apparue vers 1544), puis “faire la jambe de grue” (au XVIIe siècle) et enfin “faire le pied de grue” (en 1608) est apparue pour désigner quelqu’un qui attend longtemps debout.

Au cours de ce XVe siècle, le mot grue s'apparente aussi à la bêtise (par allusion à la position d’attente inconfortable et « stupide » de l'oiseau, sur une seule patte). Ainsi, « être grue » signifie « être idiot ».

“Faire le pied de grue” désigne donc le fait d’attendre, debout, avec un air plus ou moins stupide.



Poser un lapin
- - ˃ Ne pas se rendre à un rendez-vous, le plus souvent amoureux, sans en avertir, au préalable, la personne concernée.

L’expression “poser un lapin” date du XIXe siècle et désigne, à cette époque, le fait de ne pas répondre aux faveurs d’une femme.

Une des significations connues est celle du “Nouveau supplément du dictionnaire d’argot“  (1889) qui mentionne  qu'un ‘lapin’ était un homme (un ‘galant’) qui jouait avec les femmes, qui les séduisait puis les quittait. On utilisait alors l'expression ‘poseur de lapin’ par allusion au lapin posé sur les tourniquets des jeux de foire, qui paraît facile à gagner et qu’on ne gagne jamais.

Aujourd'hui,  la locution ‘poser un lapin’ désigne le fait de donner un rendez-vous à une personne sans se présenter au dit rendez-vous.  La faire attendre.  On peut même dire que la personne se moque de l'autre en ne se présentant pas au rendez-vous.

Vous êtes-vous déjà fait poser un lapin ?


Être une poule mouillée
- - ˃ Une personne qui n'a pas de courage, qui a peur des responsabilités.

Selon le « Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes “ édité en 1842, l’expression “être une poule mouillée” signifie :

Se dit d’une personne timide, faible, peureuse, incapable de montrer la moindre énergie, parce qu’une poule, lorsqu’elle a été surprise par la pluie, se tient à l’écart, sans remuer, comme dans une espèce de honte et d’abattement. Il en est de même de la plupart des oiseaux, car ils ne peuvent guère voler dès que les barbes de leurs pennes ont été mouillées.

Bref, sous la pluie, la poule est vulnérable, sans force. Donc, une poule mouillée c'est quelqu'un qui ressemble à une poule sous la pluie!






mercredi 23 novembre 2011

La Lune et ses effets: être mal luné !

Je me souviens, quand j'étais jeune (plus jeune...) que ma mère utilisait souvent l'expression « mal luné », qui signifie « être de mauvaise humeur ». Durant mes journées grises, elle me disait : « bon, pourquoi es-tu mal lunée aujourd'hui? » J'arriverai péniblement à ne pas sourire face à une expression si jolie pour exprimer un sentiment si désagréable. Il existait même un petit livre pour enfant qui s'appelait « Fanette est mal lunée ». Que de souvenirs...


Mais d'où nous vient cette expression? De la Lune?
L'origine est bien dans la Lune. On sait que la Lune a une influence très importante sur un certain nombre de choses comme la durée de la rotation de la terre, les marées, le comportement de certains animaux ou la pousse des plantes, par exemple.

Or, qu'est-ce qu'un humain, sinon un animal civilisé avec juste un poil d'intelligence supérieure (encore qu'on puisse parfois se le demander parfois ....)? Il est donc possible que, sans qu'on sache vraiment le déterminer, la Lune ait aussi un effet sur nous. Ce n'est pas si fou comme hypothèse! 


Cette expression date d'une époque où les hommes étaient persuadés que le satellite de la Terre avait une très nette influence sur leur humeur ou leur psychisme. Selon les croyances populaires, celui qui était bien luné était donc dans une phase favorable, propice à la bonne humeur, et inversement pour le mal luné. Bref, les humeurs étaient perçues comme liées directement au cycle de la Lune. Quelle théorie romantique!

Au milieu du XVIIIe siècle, on employait « être dans une bonne ou une mauvaise lune » pour dire exactement la même chose. 

Quand on pense "mal luné", on ne peut penser qu'au schtroumpf grognon !


Des synonymes de cette expression:
·         être de mauvais poil
·         se lever du pied gauche 


mercredi 16 novembre 2011

Salon du livre de Montréal 2011


La plus grande foire du livre francophone en Amérique du Nord, le 34e Salon du livre de Montréal, ouvre ses portes ce mercredi, 16 novembre.

Pour ceux et celles qui vivent à Montréal, je vous suggère d'y aller faire un tour. Grands lecteurs et petits lecteurs auront l'embarras du choix parmi les 950 kiosques installés à la Place Bonaventure  (métro Bonaventure) jusqu'à lundi 21 novembre. Avec ses 1600 auteurs invités, le Salon du livre de Montréal est le plus imposant de tous les salons du livre au Québec.

Pour la programmation complète, cliquez ici: http://www.salondulivredemontreal.com/

Durant le Salon du livre, vous pourrez écouter des capsules de la radio de Radio-Canada: http://www.r-c.ca/sujet/livres/RTI_SalonLivre_Programmation4.pdf

Bonne visite !
Maryse

P.S. L'entrée n'est pas gratuite ... Voir les tarifs sur le site du Salon.

vendredi 11 novembre 2011

Se souvenir...

Le 11 novembre, c'est le jour du Souvenir, une fête civile consacrée à la commémoration des Canadiens qui sont morts en service militaire. Plus précisément, du 5 au 11 novembre de chaque année, les gens célèbrent la Semaine des anciens combattants.

Mais à quoi fait-on référence par « jour du Souvenir »?
C'est une journée pour rendre hommage aux anciens combattants. C'est un moment pour commémorer les services rendus et les sacrifices de plusieurs personnes à travers les générations. Qu'on soit pour ou contre la guerre, il s'agit tout de même de victimes qui se doivent d'être honorées.

Pour symboliser cette semaine, plusieurs personnes portent une épinglette en forme de coquelicot (fleur rouge). En fait, l'usage du coquelicot comme symbole du Souvenir remonte à 1921. Porter le coquelicot, c'est comme dire qu'on n'oubliera jamais ceux qui ont fait le sacrifice d'eux-mêmes en participant à différents conflits et guerres.

Le coquelicot signifie aussi à l’échelle internationale un «symbole de réminiscence collective », car d’autres pays ont aussi adopté son image pour honorer ceux qui ont fait le sacrifice ultime.

Si on remonte encore plus loin, l'association du coquelicot avec les individus tués durant les guerres existe depuis les guerres napoléoniennes du 19e siècle, plus de 110 ans avant son adoption au Canada.

Mais pourquoi le coquelicot?
Même si cela peut paraître macabre, l'expression est justement dans la mort. Juste avant la Première Guerre mondiale, peu de fleurs de coquelicot poussaient dans les Flandres (région au nord de la France). Durant les terribles bombardements de cette guerre, les terrains devinrent riches en poussière de chaux (genre de calcium), ce qui favorisa la pousse des coquelicots. La guerre terminée, la chaux furent rapidement absorbée et les coquelicots ont commencé à disparaître de nouveau.

On utilise donc le coquelicot rouge sur nos vêtements pour se rappeler ceux qui sont morts au combat et ceux qui ont lutté pour la paix. C'est une tradition au Canada.

Plus d'info: http://www.qc.legion.ca/coquelicot.html#Historique


jeudi 3 novembre 2011

Sauvons le point-virgule!

Espèce menacée, le point-virgule? Un signe largement boudé par la presse. En fait, s'il existait un Top 10 de la ponctuation selon la fréquence de chaque signe dans les imprimés, le point-virgule arriverait, et de loin, en queue du peloton. Pour porter secours à ce signe délaissé, saviez-vous qu'il y a quelques années, un mouvement a vu le jour en France et réclame qu'on réintroduise le noble signe de ponctuation dans nos habitudes de rédaction? Depuis, les plaidoyers en sa faveur se sont multipliés.


Un petit rappel
Le point-virgule, à quoi ça sert?  Signe hybride — ni tout à fait point ni tout à fait virgule —, cette « virgule ponctuée », comme l'appelle au XVIIIe siècle le grammairien Girard, est un signe de l'entre-deux.


1.      Le point-virgule marque une pause plus importante que la virgule, mais moins forte que le point. Ex. Ces livres sont très populaires; il faudra en commander d’autres.

2.      Le point-virgule peut séparer des propositions ou expressions indépendantes ayant entre elles une faible relation. C’est presque un « donc ». Ex. : On parle de valeur à neuf pour désigner la base de règlement; par opposition à la valeur au jour du sinistre.

3.      On utilise le point-virgule pour mettre deux propositions en parallèle. Ex. : Notre nouveau collègue aime le tennis; l’ancien aimait le golf. 

4. On utilise le point-virgule pour séparer les termes d’une énumération introduite par deux-points. Ex. : Il y avait de nombreux invités : les journalistes; les comptables; les membres de la Chambre de commerce.


La mort à petit feu du point-virgule
Il semble que le point-virgule intimide, parce que les gens ne savent souvent pas l'utiliser. Ils ne voient pas son utilité. Sa lente disparition est liée aux changements dans l'écriture des textes. On vit dans une société d'information : on trouve de l'information partout. Pour être lus, les journalistes et autres auteurs misent sur l'efficacité : aller droit au but, lancer des affirmations courtes, ce qui implique qu'on laisse souvent tomber le point-virgule.  « La phrase courte signe l'arrêt du mort du point virgule », résume Sylvie Prioul auteure de La Ponctuation ou l'art d'accommoder les textes.


Il n'y a pas que les points et les virgules ; osons le point-virgule!


Des articles intéressants :
http://clec.uaicf.asso.fr/devorant_cultureaudetail_203.htm
http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20080327.BIB1057/faut-il-sauver-le-point-virgule.html



mardi 1 novembre 2011

Semaine de la ponctuation

Semaine spéciale consacrée à la ponctuation
Suivez-moi cette semaine, je publierai différents messages et ressources concernant la ponctuation.

maryse

vendredi 28 octobre 2011

Les bonbons et leur histoire

Les bonbons ont une histoire millénaire. Jadis des produits de luxe, préparés avec des ingrédients rares, ensuite devenus une gâterie que chaque mère savait cuisiner à la maison pour finalement envahir les comptoirs des épiceries et des dépanneurs dans des formes et des couleurs toujours plus surprenantes. Louise Décarie, qui tient une boutique de friandises à Montréal, raconte la petite histoire du bonbon.

À côté des Américains et des Européens, nous avons aussi notre propre tradition de confiserie ici. Il y a bien sûr des entreprises industrielles, dont Viau, qui fabriquait des gâteaux, des biscuits, mais aussi des bonbons. Il y a Laura Secord, qui se spécialise en chocolat, mais aussi en bonbons. Le commerce des friandises suit les saisons : certaines saisons sont plus propices à la vente de chocolat, d'autres, à la vente de bonbons. D'habitude, les commerçants font des deux.

La confiserie était surtout une affaire familiale. Nos grands-mères et nos mères savaient cuisiner le sucre d'orge et le sucre à la crème. Dans La cuisine raisonnée des sœurs de la congrégation, grand livre de cuisine classique, il y a des recettes de bonbons. Les communautés religieuses fabriquaient souvent des sucres d'orge pour financer leurs œuvres.

Le bonbon, à la base, c'est un aliment non nécessaire. C'est quelque chose que l'on prend pour le plaisir seulement. Avant le 19e siècle, la confiserie était une affaire de luxe, pour la noblesse et la bourgeoisie. C'est que les procédés sont longs, et les ingrédients étaient coûteux et souvent rares. L'invention de plusieurs machines au 19e siècle change la donne et permet de mécaniser la transformation.

La fabrication artisanale est en train de reprendre ici. Le premier pas a été franchi par la chocolaterie, il y a environ 25 ans. Les premiers chocolatiers au Québec étaient des Européens. Ces dernières années, plusieurs artisans ont développé de nouveaux produits locaux : des pâtes de bleuets sauvages, des sucres d'orge, des bonbons à l'érable pur de la Beauce...

Source: http://www.radio-canada.ca/emissions/la_tete_ailleurs/2010-2011/chronique.asp?idChronique=155619

lundi 24 octobre 2011

L'Halloween, une fête importante au Québec



Ayant vécu dans divers pays d'Amérique du Sud, j'ai été souvent confronté à des commentaires du genre concernant notre célébration d'Halloween:
-  C'est une fête païenne!
- C'est une fête diabolique!
- C'est une fête un peu stupide inventée par les gringos!
- C'est seulement une fête commerciale!

Je dois dire que j'étais un peu choquée par tous ces commentaires, car chez moi, au Québec, c'est une fête à laquelle on porte beaucoup d'importance, surtout chez les plus jeunes. Plusieurs jours avant l'Halloween, on décore la maison et on fait des citrouilles avec des visages effrayants. On fait des bricolages d'Halloween en classe. On pense longtemps à son costume. Le jour de l'Halloween, on se déguise pour aller à l'école puis on fait la fameuse cueillette des bonbons, de maison en maison. Pour plusieurs enfants, c'est une fête plus importante que Noël!

Mais d'où nous vient l'Halloween?
Le mot « Halloween » viendrait de l'expression anglaise « All Hallow Eve » qui désigne la veille de la Toussaint, une fête catholique qui honore les saints le 1er novembre.

Une fête d'origine païenne
Il y a plus de 3000 ans en Europe, les Celtes célébraient la veille du Nouvel An le 31 octobre. Cette nuit spéciale, dédiée au dieu de la mort Samain, annonçait la « mort » de l'été et donc la fin du temps des moissons. Les couleurs de l'Halloween représentent la mort (noir) et la moisson (orange).

Pendant cette soirée, les Celtes se rassemblaient autour d'un grand feu allumé par les druides pour guider les esprits, car on prétendait que les fantômes sortaient de leurs tombeaux et que les sorcières se transformaient en chats noirs. Afin de se protéger, les gens se déguisaient en horribles créatures de façon à ce que les mauvais esprits les prennent pour des démons et ne leur fassent aucun mal. Pour apaiser les esprits maléfiques, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.


L'Halloween : un héritage irlandais
Au début du 20e siècle, les Irlandais ont immigré massivement aux États-Unis pour fuir la famine. Ils ont transporté dans leurs bagages la tradition de fêter l'Halloween, et elle s'est répandue sur tout le continent. Aujourd'hui, on célèbre davantage l'Halloween en Amérique du Nord qu'en Europe.


Joyeuse Halloween!

Maryse


Une capsule de l'OQLF:
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/halloween_20091008.html

lundi 10 octobre 2011

10 octobre, c'est l'Action de grâce

Aujourd'hui, 10 octobre est une journée fériée au Canada. C’est l’Action de grâce. Cette fête est célébrée au Canada le deuxième lundi d’octobre, jour qui tombe le 11 octobre cette année. La date de cette fête n’est pas la même qu’aux États-Unis (Thanksgiving's day), mais les deux célébrations ont quand même une origine commune.

Au Canada, cette fête remonte au XVIème siècle, lors des séjours d’exploration du territoire canadien. On pense principalement à l’explorateur anglais Martin Frobisher. On remerciait alors Dieu d’avoir pu survivre au long voyage entre l’Europe et le Canada.

Avec l’arrivée des loyalistes (Britanniques venus des États-Unis), cette fête commence à intégrer les traditions anglaises, même si elle demeure une fête religieuse, liée à la fête de la moisson aussi présente en Europe. Bref, c’est la fête des récoltes.

Même si cette journée n’est pas très célébrée au Québec, elle l’est beaucoup plus au Canada-anglais. Pendant cette journée, on se réunit en famille et au menu, on mange traditionnellement de la dinde (animal que les Européens découvrent en Amérique), des patates douces, des atocas (canneberges) et de la tarte à la citrouille.



mercredi 5 octobre 2011

Les expressions idiomatiques ... avec des parties du corps

 Vous en avez déjà entendues dans une conversation... Voici donc quelques expressions idiomatiques employant des parties du corps. Il y en a encore beaucoup d'autres... Seriez-vous capables de me mentionnez des expressions dans votre langue qui reprennent ces parties du corps?



Expression
Signification
Les doigts dans le nez
Très facilement, sans difficulté
Se regarder le nombril
Être égocentrique et prétentieux
Ne s'intéresser qu'à soi.
Arriver comme un cheveu sur la soupe
Ne pas arriver au bon moment
Avoir le dos large
Être capable de supporter plusieurs choses.
Être tête en l’air
Être insouciant
Se mettre les pieds dans le plat
Être maladroit
Se lever du pied gauche
Ne pas être de bonne humeur
Avoir le coeur sur la main
Être généreux
Se mettre la corde au cou
Se marier
Se mettre le doigt dans l'œil
Se tromper, faire une erreur

D'autres expressions :
http://www.expressio.fr/toutes.php
http://www.lessignets.com/signetsdiane/signet/vocabulaire/expressioncorps.htm


vendredi 30 septembre 2011

Culture pour tous

Pour ceux et celles résidant au Québec, je vous invite à prendre part à la 15e édition des Journées de la culture qui débute aujourd'hui même et se termine ce dimanche.

Qu'est-ce que c'est ?
Les Journées de la culture sont une manifestation panquébécoise qui vise à sensibiliser la population à l'importance et à la nécessité d'un plus grand accès aux arts et à la culture pour tous les citoyens.

Chaque année, depuis 1997, les Journées de la culture ont lieu durant trois jours, soit le dernier vendredi de septembre et les deux jours suivants comme décrété par l'Assemblée nationale du Québec.

Grand « happening » culturel se déployant tant dans les petites que les grandes municipalités, les Journées de la culture sont une occasion de mettre en valeur la vie artistique et culturelle qui se vit, se crée et s'exprime dans plus de 300 communautés du Québec.

Voir plus de détails ICI:
http://www.journeesdelaculture.qc.ca/ (pour voir la programmation)

Culturez-vous !!!

Maryse



mardi 20 septembre 2011

La parlure du terroir

Dans les conversations entre Québécois, on entend parfois quelqu'un utiliser l'expression « à tout bout de champs ». Par exemple:
Cette personne m'appelle à tout bout de champ.

Que veut dire cette expression et quelle est son origine?





Expression
« A tout bout de champ  »



Signification
À chaque instant.
Sans cesse.

Origine de l'expression
Imaginez que vous êtes un paysan d'autrefois.

Ce matin, il fait un temps à rester au lit, mais vous devez absolument labourer votre grand champ, derrière la ferme. Très tôt, vous harnachez votre cheval de trait (ou vos bœufs) et lui accrochez votre charrue munie de son soc. Vous vous placez ensuite dans un coin choisi de votre champ et commencez le labourage parallèlement à une bordure du terrain.

Arrivé au bout, vous faites demi-tour en vous décalant un peu et repartez en sens inverse. Le champ est très long. Il fait froid, mais vous êtes tout de même en sueur. Une fois arrivé à l'extrémité (celle dont vous êtes initialement parti), vous refaites demi-tour et recommencez. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que vous ayez parcouru l'intégralité de votre terrain, du nord au sud et d'est en ouest.

Vous venez ainsi d'effectuer votre tâche par des actions très répétitives, avec des demi-tours à tous les bouts de votre champ. Et c'est très probablement suite à ce travail que cette expression est née.

Au XIVe siècle, elle se disait « à chacun bout de champ », au XVIe, c'était « à tout bout de champ » et au XVIIe, « à chaque bout de champ ».

C'est simplement une métaphore dont le sens a glissé du spatial (le terrain labouré sur toute sa surface avec des allers-retours incessants) au temporel (l'action répétée sans cesse ou l'événement survenant à tous moments).


Mots nouveaux?

Labourer = Ouvrir, retourner ou rejeter de part et d’autre d’un sillon avec un outil conçu dans ce but, pour ameublir ou mélanger avec son ensemencement.

Harnachez = Mettre un harnais à un animal.

Charrue = Instrument destiné à labourer la terre en la retournant d’un côté à l’aide d’un soc tranchant.

Soc = Lame triangulaire d’une charrue qui sert à faire des sillons dans la terre. 

Labourage = Action de labourer, de travailler la terre.

jeudi 15 septembre 2011

Des virelangues ?!


On dit aussi : casse-langue, fourche-langue ...

trabalenguas, trava-línguas, tongue-twister, zungenbrecher, cкороговорка, scioglilingua, γλωσσοδέτης,  שובר לשון


- - ˃ Phrase ou formule de prononciation difficile (par la rencontre, la répétition ou l’alternance de certains sons) et servant d’exercice de diction. 


Des virelangues classiques !
  1.  Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.
  2. Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches, archi-èches ?
  3. J'ai vu six sots suçant six cent six saucisses, six en sauce et six cents sans sauce.
  4. Dis-moi, petit pot de beurre, quand te dépetipodebeurreriseras-tu ?
  5. Un généreux déjeuner régénérerait des généraux dégénérés.  

Des heures de plaisir!

Deux liens intéressants pour plus de virelangues ...

http://www.tv5.org/TV5Site/publication/galerie-39-1-Les_virelangues.htm
http://michel.buze.perso.neuf.fr/lavache/virelangues.htm

vendredi 9 septembre 2011

Une maison symphonique pour Montréal


Une nouvelle maison pour l'orchestre symphonique de Montréal (OSM).



Mercredi dernier, Montréal a inauguré sa nouvelle salle de concert, la Maison symphonique située dans le quartier des spectacles, au centre-ville de Montréal.



Pour l'occasion, plusieurs politiciens, artistes et personnalités s'étaient réunis pour couper le ruban, mais aussi pour entendre jouer l'orchestre symphonique de Montréal sous la direction du bien connu Kent Nagano, chef d'orchestre de l'OSM. Le concert s'est composé, entre autres, d'œuvres de compositeurs québécois qui ont permis de goûter à différentes facettes de l'acoustique de la nouvelle salle dont on nous avait dit tant de bien. Et puis, bien sûr, la pièce de résistance, la Neuvième de Beethoven.



Pour celles et ceux qui n'avaient pas pu se procurer un des 1 600 billets pour la première, le concert est retransmis presque simultanément sur écran géant, au coin du boulevard de Maisonneuve et de la rue Saint-Urbain, et sur les ondes de la radio de Radio-Canada. Le public présent a pu assister à la performance du maestro Kent Nagano et de son orchestre.





Pour lire des articles à sujet, allez sur la page Web de cyberpresse.ca





vendredi 2 septembre 2011

Lundi, c'est la fête du Travail

La fête du Travail n'est pas en mai au Canada. C'est plutôt en septembre.

La fête du Travail, instituée en l'honneur du mouvement ouvrier, est un jour férié légal qu'on célèbre le premier lundi de septembre dans tout le Canada. Cette date, la fête du Travail sera le lundi 5 septembre.

L'apport du mouvement ouvrier à la société canadienne est reconnu depuis 1872, année où des défilés et des rassemblements se tiennent à Ottawa et à Toronto. Aux États-Unis, les premiers défilés de travailleurs n'ont lieu qu'en 1882. En Europe, depuis 1889, on fait coïncider les festivités du Premier Mai avec les célébrations de la fête du Travail. On célèbre cette fête printanière pendant quelque temps au Canada, mais le besoin ressenti en Amérique du Nord de bénéficier d'une fin de semaine prolongée à la fin de l'été amène le Parlement à proclamer la fête du Travail en 1894.

Source: http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0004422

Les origines de la fête du Travail: http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?Params=F218&PgNm=ArchivedFeatures

mardi 23 août 2011

Le développement durable au Québec



En avril 2006, le gouvernement du Québec adoptait la Loi sur le développement durable. Pour exprimer les idées reliées au développement durable, l'Office québécois de la langue française (OQLF) s'est mis au travail! Un partenariat entre l'OQLF, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs et le Bureau de normalisation du Québec a permis de valider et de rendre disponible une terminologie illustrant certains concepts en matière de développement durable, dont quelques-uns sont propres à la démarche québécoise.

En voici quelques-uns :

Empreinte de carbone
Somme des émissions de gaz à effet de serre découlant des activités humaines.

Consommation responsable
Mode de consommation de produits et de services qui se fait en prenant en considération ou en satisfaisant des principes de respect à long terme de l'environnement physique, social et économique.

Décroissance
Idéologie prônant la diminution de la croissance économique comme solution aux divers problèmes sociaux et environnementaux.

Écoconseiller
Professionnel diplômé qui travaille à l'intégration des principes fondamentaux de développement durable dans la gestion des organisations.

Écoefficacté
Capacité de produire des biens et des services de qualité et en quantité voulue en ayant comme objectif de réduire les atteintes à l'environnement.

Équité intergénérationnelle
Équité qui permet une juste répartition des coûts et des avantages des activités humaines entre les personnes vivant aujourd'hui et les générations futures.

Perspective du cycle de vie
Prise en compte du cycle de vie des produits, des procédés et des services dans le processus de prise de décision individuelle ou organisationnelle, en vue d'une réduction des effets négatifs sur l'environnement ou sur la société.

Investissement socialement responsable
Action d’investir des capitaux dans des sociétés en intégrant des critères extrafinanciers, liés à la responsabilité sociétale des entreprises.

Gaz à effet de serre
Gaz présent dans l'atmosphère, d'origine naturelle ou anthropique, qui absorbe et renvoie les rayons infrarouges en provenance de la surface terrestre.