mercredi 19 décembre 2012

La bûche de Noël

Hier, le 18 décembre (c’était mon anniversaire !), je me rappelais avec nostalgie de mes gâteaux de fête : une belle bûche de Noël, une tradition qui se répétait année après année chez nous. Même si je n’avais pas le gâteau de rêve pour la petite fille que j’étais (le beau gros gâteau avec du crémage rose…), j’étais toujours ravie de voir trôner au centre de la table ce beau gâteau traditionnel du temps des Fêtes.
Mes soeurs et moi (au centre) devant une bûche de Noël lors d'un de mes anniversaires

Pourquoi mange-t-on une buche de Noël comme désert au Québec ?
Plusieurs diront que c’est en raison de notre passé de « bûcherons ». Ils n’ont sûrement pas entièrement tort, mais la fameuse tradition de la bûche de Noël remonte à plus loin encore. Elle fait tout de même référence à d’anciens rites agraires. Cette coutume remonte au XIIe siècle ( oui!) et avait cours dans plusieurs pays européens, dont la France, ce qui explique pourquoi elle s’est aussi installée au Québec. La coutume voulait que, la veille de Noël, une personne aille chercher une énorme bûche de bois franc et la rapporte à la maison. Le soir de Noël, le maitre de la maison la plaçait alors dans le foyer et arrosait le tronc avec de l’huile, du sel ou du vin, pour ensuite réciter un genre de prière. Dans certains cas, le feu était allumé avec des tisons précisément conservés de l’année antérieure. Ce rituel (et les cendres que produisait la bûche) avait, dit-on, la propriété de protéger la maison de créatures diaboliques.


On a ensuite mis de côté les incantations. Au Québec, cette tradition a disparu vers la fin du XIXe siècle. On a alors remplacé la grosse bûche par une petite bûche de bois, décorée avec des chandelles et autres ornements, qu’on plaçait au centre de la table comme décoration de Noël. Aujourd’hui, la bûche a pris la forme d’une pâtisserie, un délicieux gâteau roulé, souvent au chocolat ou à la crème glacée et décoré avec des feuilles de houx. Disons que cette version est beaucoup plus facile à digérer ! Hum ! Miam miam !






jeudi 13 décembre 2012

halte au plagiat


J'aimerais vous faire part d'un phénomène de plus en plus important dans vos travaux: le plagiat. J'aimerais faire le point avec vous sur ce qu'est le plagiat, comment l'éviter et ce que ça implique.


Premièrement, qu’entend-on par plagiat?

Il y a plagiat lorsqu’un étudiant :

  • copie des extraits d’un site Internet, d’un livre, de la plateforme ou de tout autre document écrit par une autre personne sans en citer la source ou en citant une source erronée (pour les travaux écrits et oraux); 
  •  utilise le travail d’une autre personne en entier ou en partie (par exemple, un étudiant ne peut pas remettre le même travail que son conjoint pour une évaluation);
  •  remet un travail qu’il a déjà présenté pour une autre évaluation (par exemple, un étudiant dans un bloc de reprise ne peut pas remettre un travail qu’un tuteur a déjà évalué pendant le bloc régulier).

S’il doute de l’authenticité d’un travail, le tuteur demandera à l’étudiant de recommencer sa production.


Comment présenter les idées d’une autre personne ?
Il est possible que vous trouviez des informations intéressantes sur la plateforme ou sur Internet, et que vous vouliez les intégrer à votre production. C’est possible, mais je demande toute de même à mes étudiants intermédiaires d’essayer de créer des productions dans leurs mots, compte tenu du fait que les productions sont très courtes.

EXEMPLE POUR UNE PRODUCTION ÉCRITE 
Vous devez faire une production écrite sur le processus d’immigration au Québec. Vous trouvez ce passage sur la plateforme :

« Le départ était-il une nécessité ou un choix? Les circonstances qui motivent le départ sont un facteur important dans l’intégration. La rupture affective, physique et culturelle est la première étape du processus d’immigration. »

Mauvaise façon d’intégrer ce passage à votre production 
Bonjour mon ami! J’ai su que tu voulais immigrer au Québec. Je me demandais si ton départ était une nécessité ou un choix. Les circonstances qui motivent le départ sont un facteur important dans l’intégration. La rupture affective, physique et culturelle est la première étape du processus d’immigration.

Ce n’est pas correct parce que vous n’employez pas les guillemets et vous ne citez pas la source de l’information (où vous avez trouvé l’information). Ces phrases sont directement intégrées au reste de votre texte. On ne sait donc pas quelles idées sont de vous, et quelles idées sont d’un autre auteur.

Bonne façon d’intégrer ce passage à votre production
Bonjour mon ami! J’ai su que tu voulais immigrer au Québec. Je me demandais si ton départ était une nécessité ou un choix. Hier, j’ai lu, dans le texte « Processus d’immigration » sur la plateforme du cours FEL, que « Les circonstances qui motivent le départ sont un facteur important dans l’intégration. La rupture affective, physique et culturelle est la première étape du processus d’immigration. »

Cette fois, vous avez mis les phrases provenant de la plateforme entre guillemets (« … »). De plus, vous avez indiqué la source de l’information. Il n’y a donc pas de problème!

Attention! Si on vous demande d’écrire un travail de 10 à 15 lignes, celui-ci devra compter 10 à 15 lignes de texte dans vos propres mots. Vous ne pouvez pas compter les citations dans ces lignes. Le tuteur veut évaluer votre niveau en français (et non celui de la plateforme ou d’un site Internet!).



Le plagiat, c’est un vol d’idée !

Dans les écoles du Québec, le plagiat n’est pas accepté. Dans le cas d’un plagiat, l’étudiant obtient 0% à son examen. À l’université, il pourrait même être exclu de son programme d’études.

Habituez-vous, dès maintenant, à remettre des travaux originaux. De plus, même s’il est plus difficile d’écrire vos idées dans vos propres mots, cela sera plus profitable pour votre apprentissage.



jeudi 6 décembre 2012

Parlez français !

Bonjour chers étudiants,

Je sais que j'ai été absente du blogue dernièrement, mais je vous promets de revenir en force. Je commence ce matin par une petite annonce. Pour les étudiants qui sont désormais au Québec, il y a des options pour vous afin de parfaire votre niveau de conversation en français. Voici quelques organismes qui offrent des ateliers de conversation:


1. Le
Carrefour d'aide aux nouveaux arrivants offre des ateliers de conversation pour débutant et intermédiaire: http://www.cana-montreal.org/



2. CACI (Centre d'appui aux communautés immigrantes)
4770, rue Salaberry
(métro Sauvé + bus/ numéro à vérifier)
Tél. : 514 856-3511

3. Centre communautaire de loisirs de la Côte-des-Neiges
5347, ch. de la Côte-des-Neiges
(métro Côte-des-Neiges)
Tél. : 514 733-1478

4. Centre des femmes d'ici et d'ailleurs
8043, rue Saint-Hubert
(métro Jarry)
(pour femmes seulement)
Tél. : 514 495-7728 

5. Centre Évasion
5701, bd Décarie
(métro Côte-Sainte-Catherine)
Tél. : 514 738-5151


6. La Grande bibliothèque
Ateliers de conversation française:

7. Le réseau des bibliothèques de Montréal
Programme "Les mots partagés"


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Universités : jumelage linguistique

1. Université de Montréal
Service d'action humanitaire et communautaire
3200, rue Jean-Brillant, local B-2253
Tél. : 514 343-7896 (10.00$)
www.serdahc.umontreal.ca

2. Université du Québec à Montréal
Centre d'écoute et de référence
320, rue Sainte-Catherine Est, local DS 3255
Tél. : 514 987-8509
www.ecoute.uqam.ca

3. Université Laval (à Québec)
http://www.baa.ulaval.ca/
Autres sources :

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Bonne jasette !

Maryse
 

jeudi 1 novembre 2012

Les "kiss" de l'Halloween




Octobre, mois représentatif de l’automne. C’est la période où les feuilles changent de couleur et l’appréhension de l’hiver. C’est aussi la saison des préparatifs en vue de l’Halloween. Qui dit Halloween, dit tire Sainte-Catherine (aussi appelée « kiss », papillote ou klondike) Qu’est-ce que c’est la tire Sainte-Catherine? Bonne question !

Voilà donc pour vous une petite capsule concernant la fameuse tire, un type de sucrerie que les enfants reçoivent abondamment lors de leur cueillette de bonbons à l’Halloween. On peut dire que cette sucrerie fait partie des traditions du Québec.

De la tire, c’est quoi?
Le mot tire est un mot québécois qui fait référence à une friandise (bonbon) à base de sucre (mélasse, cassonade, sirop de maïs, sucre blanc, etc.) qui ressemble au caramel, mais qui n’a pas le même goût. On le prépare traditionnellement en étirant la préparation refroidie pour ensuite la couper en bouchées que l'on enveloppe dans des papillotes. De nos jours, cette friandise est consommée aussi, et le plus souvent, à l’Halloween (le 31 octobre).

La petite histoire autour de la « papillote » à la mélasse
On raconte que Marguerite Bourgeoys, un personnage important dans l’histoire du Québec (ce fut la première institutrice nationale et une des fondatrices de Montréal) aurait créé cette friandise pour attirer les jeunes Amérindiens à l’école... peut-être un 25 novembre, jour de la fête de sainte Catherine. À part de manger de la tire, on profitait également de l’occasion pour en confectionner à la maison.

Des bonbons pour trouver un mari
La préparation de cette friandise et, surtout, la fameuse étape d’étirement étaient une excuse pour la préparation d’une fête qui permettait les rapprochements entre personnes célibataires. Par exemple, les catherinettes étaient un groupe de fille, un genre de confrérie du début du siècle. Elles participaient en autre à la préparation de la tire. C'était de jeunes filles de 25 ans et plus qui n’avaient toujours pas trouvé mari. On les reconnaissait par leur chapeau originaux qu'elles confectionnaient elles-mêmes et qui était de couleur jaune et vert. Elles devaient le porter le jour du 25 novembre.




Source :http://www.olf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/tire_kiss_papillotes_20091022.html