1867 |
On ne sait trop pourquoi Saint-Jean-Baptiste en vint à être considéré comme le patron des Canadiens français.
En Europe, principalement en France, on associait à cette fête Jean, le cousin de Jésus, surnommé « le baptiste », car c'est lui qui a reconnu le Christ en premier. Ainsi, on faisait le lien entre la lumière et saint Jean Baptiste. Arrivés en Nouvelle-France, les colons français continuent de souligner cette fête religieuse.
C'est le journaliste Ludger Duvernay qui a eu l'idée de récupérer la fête païenne du solstice d'été qui était souvent célébrée dans les paroisses du Bas-Canada et la Saint-Jean Baptiste devient la fête nationale des Canadiens français.
Une légende veut que le grand nombre de Canadiens d'origine française portant ce prénom ait incité le journaliste Ludger Duvernay à donner ce nom à la société nationale des Canadiens français qu'il fonda en 1834 sous le nom d'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal (devenue Société en 1914).
En Europe, principalement en France, on associait à cette fête Jean, le cousin de Jésus, surnommé « le baptiste », car c'est lui qui a reconnu le Christ en premier. Ainsi, on faisait le lien entre la lumière et saint Jean Baptiste. Arrivés en Nouvelle-France, les colons français continuent de souligner cette fête religieuse.
C'est le journaliste Ludger Duvernay qui a eu l'idée de récupérer la fête païenne du solstice d'été qui était souvent célébrée dans les paroisses du Bas-Canada et la Saint-Jean Baptiste devient la fête nationale des Canadiens français.
Une légende veut que le grand nombre de Canadiens d'origine française portant ce prénom ait incité le journaliste Ludger Duvernay à donner ce nom à la société nationale des Canadiens français qu'il fonda en 1834 sous le nom d'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal (devenue Société en 1914).
Le journal Le Canadien, dans un article du 27 juin 1834, explique le choix de Saint-Jean-Baptiste : « Il y a longtemps qu'on donne au peuple l'appellation de Jean-Baptiste, comme on donne à nos voisins celui de Jonathan, aux Anglais celui de John Bull et aux Irlandais celui de Patrick. Nous ignorons qui a pu donner lieu à ce surnom des Canadiens, mais nous ne devons pas le répudier, non plus que la patronisation (sic) que viennent d'établir nos amis de Montréal. » (Rumilly : 20).
Source : http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/1837.pl?out=article&pno=combat29
Quelques photos d'époque des festivités de la St-Jean
1880 |
1874 |
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