C’est le printemps au Québec et qui dit printemps, dit temps des sucres!
Voici un petit texte intéressant à ce sujet :
Au rythme du gel et du dégel, la sève monte doucement dans les érables. Poursuivant la coutume amérindienne, les premiers colons ont appris à entailler l’érable à sucre et à en faire réduire l’eau pour obtenir un sirop onctueux, apprécié pour sa saveur, sa couleur et sa transparence. Ce rituel saisonnier a donné naissance à une industrie florissante, qui produit chaque année des milliers d’hectolitres de sirop, de tire et de sucre d’érable, ce qui représente 85 % de la production canadienne.
Une eau de vie
Avant d'être transformée, l’eau s’écoule goutte à goutte de l'arbre par des chalumeaux. On accrochait autrefois à ceux-ci des seaux dont on versait régulièrement le contenu dans des tonneaux tirés par des chevaux. Modernité oblige, plusieurs érablières utilisent aujourd'hui un réseau de tubulures reliant les chalumeaux à une pompe et acheminant la sève à l'évaporateur. Il faut environ 40 litres de sève pour produire un seul litre de sirop pur.
À la cabane à sucre
Quelque 400 cabanes à sucre, situées pour la plupart près des grandes villes, vous accueillent à leurs tables au printemps. Courez-y déguster en famille ou entre amis une cuisine familiale à la mode d’autrefois : fèves au lard, jambon, tourtière, omelette, oreilles de crisse (fritures de lard salé) et un éventail de desserts sucrés à l’érable, dont la savoureuse tire, un ruban de sirop chaud versé sur la neige qu’on enroule autour d’un bâtonnet avant qu’il ne durcisse. Profitez de l’occasion pour faire une balade en voiture attelée dans les sous-bois!
Voir une érablière en direct: http://www.erable.tv/
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